Depuis plusieurs années déjà, il est possible d’accéder à des données de santé via le CASD ; tandis que son infrastructure permet de réaliser des projets mettant en œuvre des algorithmes d’IA sur des données confidentielles.
Cela permet aujourd’hui de développer sur le CASD des projets innovants utilisant l’IA sur les données de santé pour, par exemple, optimiser et rendre plus efficace le suivi de maladies à traitement lourd.
C’est dans cette perspective qu’une convention vient d’être signée entre le CASD, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et la start-up Sêmeia, afin que cette dernière puisse obtenir une extraction de données issues du Système National des Données de Santé (SNDS) et les traiter dans une bulle sécurisée CASD.
Sêmeia conçoit et met en œuvre des programmes d’accompagnement des patients pour le compte d’association de patients, d’établissements de santé ou d’organismes publics. Afin d’améliorer le service rendu aux patients et de minimiser le risque de mauvaise observance des traitements, la start-up a mis au point une étude dont l’objectif est – à terme – la construction de modèles prédictifs de la mauvaise réponse à des traitements par voie médicamenteuse orale des patients atteints de pathologies graves telles que cancers, VIH, maladies inflammatoires du colon et de l’intestin, maladies respiratoires chroniques ou encore dans le cadre de traitements après AVC et infarctus du myocarde.