Notre objectif est de quantifier de façon plus complète les coûts sociétaux d'une exposition de long terme à la pollution de l'air en examinant conjointement ses effets sur plusieurs dimensions du capital humain, notamment le niveau d'éducation, les salaires et les dépenses de santé liées à la dégradation de l'état de santé global. Entre les années 1970 et 1990, la production d'électricité en France est passée d'une production essentiellement basée sur le charbon et le fioul à une production essentiellement basée sur le nucléaire. La fermeture des centrales polluantes au charbon et au fioul a entraîné une diminution permanente des concentrations de pollution au niveau local. Nous étudierons cette transition et quantifierons les effets cumulatifs de long terme de l'amélioration de la qualité de l'air qui lui est associée.