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Estimation d’impacts socio-économiques de la filière équine : première approche par les emplois liés aux productions équines dans les territoires - Estimation des emplois directs

FILIEQU
L’objectif de la recherche est de préciser si les méthodologies proposées pour d’autres filières animales peuvent s’appliquer aux différents segments de la filière équine et sous quelles conditions d’ajustement et/ou d’adaptation afin d’appréhender les emplois liés à cette filière et tout particulièrement les emplois directs. Pour tenir compte des spécificités de la filière dans le secteur agricole (notamment activité souvent secondaire par rapport à l’orientation principale des exploitations et aussi fourniture de services pour des acteurs non agricoles de la filière équine), le projet s’appuie sur à la fois sur des bases et critères nationaux propres à la filières pour calculer l’ensemble des emplois directs et sur les bases agricoles et méthodologies développées dans le champ agricole pour préciser son impact au niveau agricole. L’objectif est d’établir ensuite une méthodologie à la fois fiable (car s’appuyant sur des références théoriques solides) et reproductible (car s’appuyant sur des données statistiques disponibles sur le court, moyen et long terme), permettant de comparer entre eux les différentes segments de la filière, de les comparer à d’autres activités (élevages d’herbivores de rente, activités de plein-air, …), voire aux mêmes activités dans d’autres pays où ces méthodes ont été appliquées. Toutefois, l’information disponible sur les structures détentrices d’équins s’inscrit dans deux bases différentes. Pour les équins dans les exploitations agricoles, l’information est recueillie dans le cadre du recensement agricole. Pour les autres structures avec équins sur une base nationale gère par l’IFCE et alimentées par les organisations professionnelles. A partir de cette dernière base de données, dite Observatoire Economique et Social du Cheval (OESC), des statistiques propres à la filière sont éditées mais ces éléments ne permettent pas la comparaison avec d’autres productions animales, d’autant qu’on estime à seulement 50% les effectifs équins détenus par des structures agricoles. Aussi, ce travail devrait permettre de mieux situer les productions et activités équines dans le champ agricole en précisant les emplois créés par leur présence au sein des exploitations, de suivre les structures qui les développent sur les 2 derniers recensement et d’avoir ainsi un outil d’estimation de l’évolution de la filière à l’échelon national tout au moins pour les productions et activités représentées dans le monde agricole.