En France, en 2015, 3% du PIB a été consacré aux politiques familiales, telles que les prestations familiales, les abattements fiscaux et les services destinés aux familles, comme les modes d’accueil. Plus d’un tiers de ces dépenses étaient consacrées aux prestations familiales en 2015, représentant l’un des budgets les plus importants dans les pays de l’OCDE (Adema, Clarke et Thévenon, 2020). Néanmoins, nous savons très peu des impacts de ces politiques sur les enfants, lesquels études ne s’intéressant qu’aux adultes (fécondité, emploi des mères etc.).
Deux réformes, de 2014 (PAJE) et 2015 (allocations familiales), permettent de proposer une évaluation causale de l’impact de ces prestations sur les enfants. A l’aide de modèles économétriques, nous évaluerons les effets sur l’instabilité familiale (divorce des parents, remise en couple des parents etc.), certaines conditions de vie (surpeuplement), ou encore le diplôme et formation suivie à l’entrée à l’âge adulte.