Tout comme d’autres pays européens, la France fait face à une dégradation de sa cohésion sociale, notamment caractérisée par un renforcement de la défiance envers la population immigrée. Ce projet vise à étudier le lien entre les interactions et les attitudes futures des natifs envers les immigrés en France. Il s’agit donc de tester la théorie du contact intergroupe, souvent corroborée à court terme, sur des variables de long terme. Plus précisément, grâce au format des données de l’EDP, nous développerons une stratégie empirique permettant de fournir des estimations causales sur l’effet de l’exposition à une certaine diversité pendant l’enfance sur les préférences à l’âge adulte. Plusieurs choix de long terme seront explorés. Tout d’abord, nous considérerons les décisions de localisation résidentielle, et plus particulièrement la composition du quartier choisi. Nous examinerons ensuite les choix familiaux tels que les unions et les structures familiales.