Des travaux récents alliant justice environnementale et économie urbaine montrent notamment que le biais d'optimisme dans la perception de la qualité de leurs quartiers conduit les ménages les plus pauvres à être surexposés aux nuisances. Dans le cadre de ce travail, ce projet vise à comprendre comment la perception de la pollution de l'air par les ménages peut être constitutive d'inégalités d'exposition à cette pollution, notamment à travers le choix de la localisation résidentielle le long du gradient urbain-rural. . Il s'intéressera plus particulièrement à l'étude des déterminants (individuels et structurels) de la perception et de son écart par rapport à une mesure objective de la pollution, et leurs conséquences en termes de politique publique, pour le cas français.