Cette étude vise à étudier en premier lieu la nature et l'intensité des émotions (positives et négatives) provoquées par les décisions d'orientation dans le cadre de Parcoursup selon qu'elles facilitent ou non les buts d'orientation poursuivis par les élèves, selon le sexe et la classe sociale des élèves. Nous souhaitons également examiner les stratégies de coping (qui permettent de faire face aux situations vécues comme stressantes) mobilisées par les élèves et leurs familles pour faire face aux situations vécues comme stressantes comme l'attente et la réception des propositions d'orientation faites par la procédure Parcoursup selon que les propositions sont perçues comme plus ou moins satisfaisantes par l'élève. Ces stratégies de coping seront également étudiées au regard du sexe de l'élève, de sa classe sociales, des émotions éprouvées par rapport à la procédure ; et à différentes étapes de la procédure. Il s'agira, en outre, de s'intéresser aux interlocuteurs privilégiés auxquels s'adresse l'élève tout au long de la procédure et à l'impact de ces échanges sur la satisfaction perçue des décisions d'orientation et les stratégies mobilisées pour faire face aux décisions d'orientation perçues comme non satisfaisantes. Enfin, nous étudierons les effets d'une orientation perçue comme peu satisfaisante sur la réussite subjective et objective en première année de l'enseignement supérieur et le risque de décrochage. Les résultats de cette étude pourraient permettre d'anticiper les effets psychologiques immédiats et différés engendrés par Parcoursup, de mieux y préparer les lycéens et d'aider ses utilisateurs, qu'ils soient lycéens, primo-étudiants ou parents, à développer des stratégies personnelles d'orientation les plus efficaces possibles.
