Le nombre de producteurs déposant leurs données au CASD augmente régulièrement. Cela signifie naturellement plus de données disponibles pour la recherche, mais aussi plus de données utilisables conjointement pour un même projet. Les chercheurs se sont clairement saisis de cet avantage qui accroît considérablement les possibilités d’analyse.
Jusqu’en 2013, 16 % des projets ont utilisé les sources de 2 ou 3 producteurs, à un moment où celles de l’INSEE constituent encore l’essentiel des données déposées au CASD. Depuis, sur un nombre de projets presque 4 fois plus important, la proportion de ceux utilisant les sources de plusieurs producteurs est montée à 52% avec maintenant des projets incluant les sources de 4 voire 5 producteurs.
À noter 171 projets utilisent conjointement les données de l’INSEE et de la DGFIP, un avantage considérable pour les chercheurs comparé à une situation comme celle du Royaume-Uni où les accès sont différents pour les données fiscales et les données de l’Office for National Statistics.