Afin d’étudier la prise en charge (ou non) des intérêts féminins dans leur diversité dans le dialogue social en entreprise, nous proposons d’investiguer si "le genre compte", notamment du côté des représentants du personnel et du secteur d'activité. Nous explorons plus particulièrement deux négociations "généralistes" sur les rémunérations et sur les conditions de travail, et leur articulation avec la négociation spécifique sur l’égalité professionnelle. L’enjeu est de mettre à jour les configurations (dé)favorisant une approche intégrée de l’égalité femmes-hommes (gender mainstreaming) se traduisant par des avancées concrètes pour les salariées. Notre hypothèse centrale est que la féminisation (numérique) des instances de représentation du personnel est une condition nécessaire, mais non suffisante.

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